C'est il Paris que Wôlfl, éminent représentant de l'école classique viennoise, composa en 1805 son Opus 30. L'influence de Mozart el de Haydn, que ce Salzbourgeois de naissance fréquenta à Vienne, se fait sentir dans ces quatuors délicats et lumineux, sans ombre ni pathétisme mais toujours astucieux d'écriture et parfois inventifs dans leurs développements Harmoniquement, Wôlfl a retenu les leçons mozartiennes, et l'Opus 30 no 2 rappelle par son chromatisme prégnant et sa polyphonie «Les Dissonances». On n'en reste pas moins dans un cadre tres classique, comme d'ailleurs les autres œuvres que nous connaissons de lui par le disque. Les quatre musiciens avaient déjà servi Wôlfl au sein du très actif orchestre «baroque» russe Pratum Integrum, en enregistrant deux symphonies. Leur jeu voluptueux, sans anicroche ni surpâse mais toujours lyrique, défend idéalement cette musique détendue el délendante, sourde aux ambitions que powait avoir il la même époque un Beethoven. Jean-Luc Macia
C'est il Paris que Wôlfl, éminent représentant de l'école classique viennoise, composa en 1805 son Opus 30. L'influence de Mozart el de Haydn, que ce Salzbourgeois de naissance fréquenta à Vienne, se fait sentir dans ces quatuors délicats et lumineux, sans ombre ni pathétisme mais toujours astucieux d'écriture et parfois inventifs dans leurs développements Harmoniquement, Wôlfl a retenu les leçons mozartiennes, et l'Opus 30 no 2 rappelle par son chromatisme prégnant et sa polyphonie «Les Dissonances». On n'en reste pas moins dans un cadre tres classique, comme d'ailleurs les autres œuvres que nous connaissons de lui par le disque. Les quatre musiciens avaient déjà servi Wôlfl au sein du très actif orchestre «baroque» russe Pratum Integrum, en enregistrant deux symphonies. Leur jeu voluptueux, sans anicroche ni surpâse mais toujours lyrique, défend idéalement cette musique détendue el délendante, sourde aux ambitions que powait avoir il la même époque un Beethoven. 